Le quartier pauvre de Khandak Al-Ghamik, à cinq minutes à pied du centre-ville et à une quinzaine de minutes du port témoigne d’un patrimoine historique et architectural relativement épargné par les bulldozers de la reconstruction, mais en voie de décomposition pour cause d’abandon. Après l’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth, je me suis retrouvée à arpenter la ville, à chercher des ruelles que j’avais parcourues, des maisons que j’avais admirées ou des marchés et des quartiers qui autrefois m’apportaient (.)