Dans un essai foisonnant, Hervé Mazurel replace l’inconscient dans le cours du temps, et invite l’historien à scruter soubresauts et silences de notre vie collective.
de Jean-Pierre Denis
Cerf, 184 p., 15 €
Et si la pandémie était un signe de Dieu envoyé aux hommes ? Avec cette question provocatrice, Jean-Pierre Denis entame une forme de méditation en question-réponse, avec un interlocuteur virtuel, un dialogue socratique qui ne dit pas son nom. L’auteur a pris le temps de chercher le sens de l’événement qui s’est abattu sur toute la planète. Plutôt que de parler du « monde d’après », il se tourne vers le ciel.
Dieu aurait-il voulu punir les hommes ? Non, mais les hommes doivent savoir discerner les « signes des temps », cette vulnérabilité dans laquelle nous avons tous été plongés. Avec l’épidémie, c’est bien la réalité même de ce que nous vivons qui gémit et se rebelle, une protestation contre notre prétention d’être les maîtres absolus écrit-il :
On l’a lu. Dans un état des lieux introductif à cet ouvrage collectif, Dominique Reynié affirme que la tradition chrétienne, plus exactement judéo-chrétienne, est étroitement liée à la démocratie, qu’elle a contribué à façonner. Et opposer christianisme et démocratie risquerait, à terme, de menacer nos régimes politiques.