Parce qu’il ne joue pas libéré
Bruno Fernandes est ce que l’on peut appeler un homme bruyant. Quiconque a déjà croisé le milieu portugais sur une pelouse affirme qu’il passe son temps la bouche ouverte. Que ce soit pour replacer ses coéquipiers, pour engueuler un pote qui a mal fait son boulot, pour embrouiller un adversaire qui lui a mis un coup, ou encore pour hurler dans les oreilles de l’arbitre. Bref, Bruno Fernandes est un leader. Et il l’a montré au Sporting Portugal, où il portait le brassard, ainsi qu à Manchester United où il a très vite endossé ce rôle de patron. Problème, au Portugal, il existe déjà un patron.