A peine installé dans son fauteuil primatorial, le voilà qui multiplie les faux-pas au sommet de l’Etat : non content de violer la charte de la transition, en allant au-delà de 25 ministres requis pour la formation du gouvernement, il se met à enfreindre une règle essentielle du jeu républicain et démocratique, qui lui fait obligation de respecter la justice, en s’immisçant, en tant qu’Exécutif, dans une affaire judiciaire ; celle relative à la crise du patronat. Ce qui lui ôte toute notoriété à assumer les privilèges d’une charge qui lui requiert une grande aptitude républicaine