Bénédicte Durand-
Cette réforme de l’entrée en premier cycle, initiée il y a cinq ans, avait pour but de relancer la diversification de nos candidats. Car nous constations un essoufflement depuis la mise en place des conventions éducation prioritaire (CEP) en 2000, notamment avec des politiques de contournement de la part des familles au sein des établissement partenaires. La diversité du vivier d’élèves ne progressait plus. Il demeurait une forme d’auto-censure de certains bacheliers, sans parler des prépas organisées dans certains lycées, ou par des instituts privés souvent très coûteux. La réforme du baccalauréat et notre intégration à Parcoursup étaient le bon moment pour faire évoluer le processus de recrutement.