Vous avez repris la présidence de l’ABEA il y a six mois, quelle est la ligne déployée ?
J’ai effectivement succédé à Annie Saulnier qui était présidente depuis 2017. Je m’inscris dans une logique de continuité de la feuille de route avec le conseil d’administration de l’ABEA en reprenant les mêmes thématiques. Le développement économique d’entreprises, tout d’abord, pour lequel nous avons formé des binômes composés d’un membre du conseil d’administration et d’un permanent afin d’avoir une réelle agilité. La qualité environnementale est aussi un axe de travail, notamment par rapport à l’eau, 24 entreprises adhérentes planchent sur le sujet entre problématiques industrielles et lobbying pour faire évoluer la réglementation. « L’agro du futur » et les usines 4.0 sont aussi au programme afin de lancer des innovations sur l’ensemble des structures. La coopération avec la métallurgie, la plasturgie et la chimie est à l’ordre du jour pour une meilleure attractivité agricole. Nous avons une place importante en tant que première région agroalimentaire française.