PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Les directives de la santé publique imposent aux bars et aux clubs de fermer leurs portes à 2 h, mais la vente d’alcool doit cesser dès minuit. De plus, les clients doivent tous être assis et la danse demeure interdite.
(Montréal) Les tenanciers de bars du Québec ne comprennent pas pourquoi la règle de santé publique interdisant la vente d’alcool après minuit est toujours en vigueur alors que la situation épidémiologique semble sous contrôle. Selon eux, elle nuit aux affaires et pousse certains clients à boire de façon excessive.
20 juillet 2021
MONTRÉAL Les tenanciers de bars du Québec ne comprennent pas pourquoi la règle de santé publique interdisant la vente d’alcool après minuit est toujours en vigueur alors que la situation épidémiologique semble sous contrôle. Selon eux, elle nuit aux affaires et pousse certains clients à boire de façon excessive.
«Ça n’a absolument aucun sens», s’insurge Ziggy Eichenbaum, propriétaire du Ziggy’s Pub au centre-ville de Montréal.
D’après ses chiffres, le «last call» de minuit, plutôt qu’à 3 h 00, lui fait perdre de 50 % à 60 % de son chiffre d’affaires en soirée. M. Eichenbaum plaide que ces heures d’affaires limitées sont déraisonnables alors que les autres provinces, incluant l’Ontario, permettent aux bars de fonctionner selon les heures d’ouverture prépandémie de COVID-19.