Raphaël CONFIANT
Vendredi, 9 Juillet, 2021 - 21:16
Sous le règne dictatorial de François Duvalier et de son fils Jean-Claude, en dépit des conditions misérables dans lequel vivait le peuple haïtien, il n y avait ni assassinats en pleine rue ni kidnappings ni demandes de rançons exorbitantes.
Un soir, sur les 11h30, je me suis retrouvé en plein black-out à l avenue Jean-Jacques Dessalines, la grande artère fort animée de Port-au-Prince. A l époque, dans les années 60-70 du siècle dernier, ces coupures inopinées d électricité étaient fréquentes et pouvaient durer une bonne heure, parfois davantage. Je n ai pourtant pas eu peur. Non pas parce que je serais doté d un courage particulier mais bien parce que les nombreuses personnes présentes en cet endroit étaient demeurées très calmes. Personne ne voyait le visage de son interlocuteur mais on continuait à bavarder comme si de rien n était. A plaisanter ou à discourir. A se disputer même. Ne voya