Le karma est parfois taquin. Le 10 juillet 2016 au Stade de France à la 92
e minute de la finale du championnat d Europe, le Portugal était sauvé par le montant de Rui Patrício sur une frappe d André-Pierre Gignac qui, à quelques centimètres près, aurait changé le cours de l histoire. La suite est connue de tous, surtout des Français : un gant blanc qui s agite et Cristiano Ronaldo qui soulève le trophée Henri-Delaunay. Cinq ans plus tard au moment où la
Selecção défend son titre en huitièmes de la nouvelle édition, un poteau fait basculer le destin portugais. Mais cette fois-ci dans l autre sens, puisque c est Raphaël Guerreiro (habitué de la chose puisqu il avait tapé la barre d Hugo Lloris ce fameux 10 juillet 2016) qui voit le montant repousser sa tentative, à la 83