« La coupure s’approfondit entre une jeunesse iranienne qui aspire à un mode de vie occidental et une élite enturbannée ou en uniforme » Publié aujourd’hui à 02h20, mis à jour à 08h29 Temps de Lecture 4 min.
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Chronique. Début août, quand la chaleur plombe Téhéran, Ebrahim Raïssi, turban noir des descendants du Prophète vissé sur le haut du crâne, prendra ses fonctions de président de l’Iran. Cet ayatollah de 60 ans à la longue et triste figure paraît, depuis longtemps, porter sur les épaules le poids d’un régime aujourd’hui particulièrement impopulaire : la République islamique traverse une crise de légitimité profonde.