Il est à peine 21 h à Arzon quand Lucie se présente devant le Malvern. « Je ne suis jamais arrivée aussi tôt en boîte de nuit, mais je voulais être sûre d’avoir un test », confie celle qui a tenté en vain d’obtenir en pharmacie le fameux QR code, validant le pass sanitaire. « J’ai su à 18 h qu’il n’y aurait que quelques tests de disponible à l’entrée et tous les centres de dépistage étaient débordés ».
Bertille et Lucas sont dans le même cas. Leur objectif : se faire tester, repartir prendre l’apéro au bar, avant de revenir sur les coups d’1h du matin. « J’espère que ça ne va pas faire couler mon mascara », s’exclame Bertille. Quelques larmes s’échappent malgré tout de ses yeux noisette. Mais elle les essuie bien vite. « Au pire, on s’en fout, c’est waterproof ». La soirée, elle ne l’aurait manqué pour rien au monde. « Ça fait presque deux ans qu’on attend ça ! Alors un test de plus ou de moins… On est