A Tanger, la tentative d’effacement d’une fresque révèle un Maroc tiraillé entre modernité et conservatisme
A Tanger, la tentative d’effacement d’une fresque révèle un Maroc tiraillé entre modernité et conservatisme L’œuvre de l’artiste tangérois Mouad Aboulhana, dédiée à la photographe franco-marocaine Leila Alaoui, est finalement sauvée. Un revirement qui met en lumière les divisions entre modernes et conservateurs religieux. Temps de Lecture 4 min.
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Du haut d’un immeuble de cinq étages à Tanger, une femme fixe les passants d’un regard intense, presque défiant. La fresque n’est pas tout à fait terminée, mais on reconnaît déjà les yeux pétillants et le visage doux et souriant de Leila Alaoui, peint sur la façade du bâtiment par Mouad Aboulhana. L’artiste tangérois a voulu rendre hommage à la photographe franco-marocaine disparue en 2016, à 3