×Close La photographe américaine n’a jamais eu peur de faire mauvais genre. Alors qu’un livre célèbre quatre décennies de son œuvre subversive, elle nous raconte sa carrière hors norme.
Parfois, le grand art ne tient pas à grand-chose. Catherine Opie et Elizabeth Taylor usaient du même comptable, qui a aidé à passer la proposition de l’artiste auprès de la vedette : photographier sa villa, ses possessions, des bijoux aux télécommandes, des robes sublimes aux ustensiles de maquillage… Il s’agissait de donner à voir une vie à travers les objets, à la manière de William Eggleston à Graceland, qui racontait Elvis sans Elvis. C’était en 2011. Cléopâtre a accepté l’intrusion discrète en son palais de Bel Air.