Fuir à tout prix l’enfer d’Al-Hol
Photo d’illustration.
Dessin de PEK, Australie, Cartoon Movement
Ce camp où s’entassent des milliers de femmes et d’enfants de djihadistes dans le nord-est de la Syrie sous contrôle kurde est devenu invivable. Mais pour s’en évader, il faut payer des passeurs et des intermédiaires, raconte
Daraj.
Assise devant la tente du secteur 4 du camp de réfugiés syrien d’Al-Hol, l’Irakienne Umm Al-Mutasim échange des messages WhatsApp avec son frère Ahmed, installé à Mossoul, en Irak. Elle essaie d’organiser son évasion et celle de ses deux enfants, Mutasim et Hamza. Umm Al-Mutasim vit à Al-Hol, dans le gouvernorat de Hassaké (nord de la Syrie), depuis la chute de Baghouz, ville proche de Deir Ez-Zor, que les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont libérée en mars 2019 de la présence du groupe État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Son mari est tunisien. Il était juge de la charia pour l’État islamique (EI)