Le 4 août, un jour maudit pour les pompiers de Beyrouth et les familles des victimes 14 mn Le 4 août est un jour maudit sur Terre, une malédiction qui a tué Beyrouth, ses habitants et ses pompiers . Dans la caserne de la Brigade des pompiers de Beyrouth, qui a perdu dix de ses membres envoyés à une mort certaine au pied du hangar numéro 12, épicentre des explosions du port de Beyrouth, la douleur reste intacte un an après. Comme la soif de justice. Publicité Lire la suite
Dix vies sacrifiées. Un an après, la Brigade des pompiers de Beyrouth pleure toujours les dix membres de la caserne de Karantina, située dans l’est de la capitale libanaise. La secouriste Sahar Fares, et les pompiers Joe Noun, Rami Kaaki, Élie Khouzami, Charbel Hitti, Nagib Hitti, Charbel Karam, Ralph Mallahi, Mathal Hawa, et Joe Bou Saab s’étaient précipité vers le port, d’où était parvenu, le 4 août 2020, un appel informant qu’un incendie ét
La veille du premier anniversaire de l’explosion meurtrière de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth, l’ONG Human Rights Watch (HRW) publie, mardi 3 août, un rapport dans lequel elle accuse les autorités libanaises de « négligence criminelle » et d’entrave à l’enquête locale.
Intitulé « Ils nous ont tués de l’intérieur : une enquête sur l’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth », le document réalisé à partir d’entretiens et des centaines de correspondances officielles pointe les multiples manquements des instances politiques et sécuritaires dans la gestion du dossier.