PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Le major-général Dany Fortin
(Ottawa) L’officier militaire qui supervisait auparavant la campagne de vaccination au Canada a déclaré que sa réputation avait été « irréparablement ternie » par la décision du gouvernement de le remplacer brusquement en mai et de révéler publiquement qu’il faisait l’objet d’une enquête pour inconduite sexuelle. Publié le 22 juillet 2021 à 19h41 Mis à jour à 21h01 ✓ Lien copié Lee Berthiaume La Presse Canadienne
L’affirmation du major-général Dany Fortin est contenue dans une déclaration sous serment (« affidavit ») souscrite la semaine dernière, mais seulement révélée publiquement jeudi dans le cadre de sa bataille judiciaire pour annuler son licenciement de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), qui, selon lui, était inapproprié et poli
Le général à la retraite Jonathan Vance accusé d entrave à la justice
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Affaire Dany Fortin: la pression monte sur le ministre Sajjan
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14 juin 2021
OTTAWA Le major-général Dany Fortin conteste la décision du gouvernement fédéral de le retirer de ses fonctions de responsable de la distribution des vaccins au Canada.
Les avocats de M. Fortin ont déposé lundi un avis de contrôle judiciaire auprès de la Cour fédérale du Canada.
Le gouvernement fédéral avait indiqué, le 14 mai, que M. Fortin avait quitté son poste de vice-président de la logistique et des opérations à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Il faisait, à ce moment-là, l’objet d’une enquête militaire pour une allégation d’inconduite sexuelle qui date d’il y a plus de 30 ans. L’enquête a depuis été renvoyée au Directeur des poursuites criminelles et pénales.
M. Fortin conteste la décision dâabord parce quâelle est «déraisonnable puisquâelle nâétait pas justifiée, transparente ou intelligible». En deuxième temps, «les décideurs nâont pas accordé au major-général Fortin le niveau requis dâéquité procédurale», affirme son avocat, Mark Lamoureux.
Finalement, celui-ci avance quâil y a eu «une ingérence indue dans la chaîne de commandement militaire de la part du ministre de la Défense nationale, la ministre de la Santé, le greffier du Conseil privé et le premier ministre du Canada».
La nouvelle est tirée du site web du cabinet dâavocat avec lequel le militaire fait affaire, Conway Baxter Wilson, où la requête judiciaire est rendue publique.