En son temps, les seuls Flaubert que l’on respecte, voire admire, sont le père, Achille Cléophas et le frère aîné, Achille, tous deux chirurgiens dévoués à leurs malades. Il est vrai que l’écrivain voit les Rouennais « Conservateurs qui ne conservez rien. Tout votre effort intellectuel consiste à trembler devant l’avenir ». Et pourtant l’auteur, grand voyageur devant l’Éternel, revient vers sa ville natale à laquelle il réserve une place de choix, notamment dans son roman le plus célèbre, « Madame Bovary » (1856). Cap donc vers ces lieux qui l’ont, tout à la fois, formé et inspiré, car aujourd’hui, les Rouennais se rattrapent avec visites et expositions.