Christian Huault.
Drôle de festival
Voilà, c’est fini. Jean-Louis Aubert à fond dans l’autoradio, les vacances peuvent enfin commencer! Encore que. Cette 74e édition du Festival de Cannes, à nulle autre pareille, au cœur de l’été sous le cagnard cannois, avait pour beaucoup un goût de pré-vacances. Plages bondées, touristes en goguette, feu d’artifice du 14 juillet, les marqueurs estivaux ont copiné avec le tapis rouge, les strass et les paillettes qui égayent d’habitude la cité au mois de mai.
Et comme décidément, rien ne devait être comme avant aux marches du Palais, on y a ajouté un zest de masques (noir pour l’assortir au smoking) et de QR Code en guise de pass sanitaire. Drôle de festival. De quoi en perdre le fil des films? Certainement pas. Cannes sera toujours Cannes et la magie a opéré.