S’échappant des premiers applaudissements, une vocifération grossière vient soudain rompre le charme. On avait presque oublié cette propension tapageuse, presque folklorique, de certains festivaliers à partager ainsi leur mécontentement.
Ce soir-là, sous les platanes centenaires du cloître des Célestins, le spectateur hargneux apparaît comme l’un des derniers spécimens d’un public assagi ou rendu, par les vicissitudes de la pandémie, plus enclin à manifester sa tendresse à l’endroit des artistes que ses récriminations.
Imparfaite dans sa forme,
La Dernière Nuit du monde l’est assurément – en particulier cette maladroite version anglaise de la chanson de Barbara,