Il m’était impossible de concevoir cette série sur le Soudan sans rendre hommage à celles que l’on appelle en arabe « settat al-shay », « les dames du thé ». Bien sûr, en français, on dira plus volontiers « marchandes de thé » ou « vendeuses de rue ». Mais j’aime les appeler « dames », parce qu’elles le sont, des dames. Enlevez-les des rues soudanaises, et c’est tout le pays qui s’écroule. Elles sont indispensables à la bonne marche de la société. Elles sont un pilier de la sociabilité. Le Soudan sans elles ne serait (...)