Piliers biologiques de l’amour durable
C’est en tout cas ce qu’ont découvert le psychologue américain Arthur Aron et les chercheurs de l’université de Stony Brook aux États-Unis. Ils ont étudié par IRM les cerveaux de personnes en couple depuis une vingtaine d’années en moyenne et qui se disaient toujours amoureux. Comment? En observant leur activité cérébrale lorsqu’on leur présentait la photo de leur conjoint.
Ce qu’ils ont découvert remet totalement en question nos idées reçues sur l’amour. Chez ces amoureux au long cours, comme Jean-Charles et Marinette, deux réseaux neuronaux spécifiques s’activent, les piliers biologiques de l’amour durable. D’abord, le réseau neuronal de l’attachement, qui lie trois régions cérébrales: le cortex insulaire, où naît le besoin de l’autre, le cortex cingulaire qui permet de ressentir pleinement nos émotions et le pallidum, qui oriente les actions vers un but.