La LDH à la Réunion, inquiète de la gestion verticale de la crise sanitaire et préoccupée par les bouleversements des droits humains qui en découlent, réaffirme la nécessité de veiller au respect des droits fondamentaux de chacun. En effet, le passe sanitaire, devenu notre sauf conduit nécessaire pour tous les actes quotidiens, menace notre droit fondamental à la mobilité et notre libre accès aux services culturels et commerciaux. De facto, il discrimine deux catégories de personnes, fracturant davantage la cohésion sociale déjà éprouvée par la pandémie.