Photo courtoisie
Véronique Laflamme
À Québec, environ 40 ménages n’ont pas trouvé de logement ce 1er juillet. Parmi eux, une trentaine concernaient des personnes déjà logées dans des ressources intermédiaires ou spécialisées, par exemple. Six ménages ont été relogés de façon temporaire chez leur entourage. Aucun d’entre eux ne se ramassera à la rue, assure l’Office municipal d’habitation de Québec, qui a quelque 250 demandes d’aide de personnes à la recherche d’un logement depuis janvier.
Des organismes de défense des droits des locataires estiment que ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. « Je pense qu’on échappe du monde », soutient Jonathan Carmichael, organisateur communautaire au BAIL. « Des dizaines de ménages sans bail, des loyers qui n’ont jamais autant augmenté depuis plus de 15 ans, un nombre record de cas de réno-évictions et, aussi, une augmentation d’au moins 50 % du nombre de demandes de locataires en difficultés auprès du BAIL ces derniers mois, ce sont des indices clairs : on vit une crise du logement à Québec », avance-t-il.