Si, du temps de la Guerre Froide, l’Union soviétique avait cultivé des relations étroites avec plusieurs pays africains, comme le Mali par exemple. Ce qui n’a pas été le cas de la Russie. Du moins jusqu’à très récemment, comme en témoigne son implication en République centrafricaine, en Libye, au Soudan ou encore au Mozambique.
Ce regain d’intérêt russe pour l’Afrique s’est notamment matérialisé par un sommet « Russie/Afrique » qui, avait réuni une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement africains à Sotchi, en octobre 2019. La Russie poursuit ainsi plusieurs objectifs. Politique d’abord, les pays africains constituant le plus grand bloc de vote aux Nations unies. Économique ensuite, avec l’accès aux matières premières et aux ressources naturelles. Enfin militaire, avec des accords de coopération militaire et les ventes d’armes.