Victoria Vergara, longboardeuse professionnelle. À droite : la côte des Basques, rendez-vous des surfeurs,avec au fond la villa Belza.
Ils sont des dizaines d'entrepreneurs, natifs ou installés, à partager un même amour pour la planche. Grâce à eux, l'attractivité de Biarritz n'a jamais été aussi forte. Mais les prix de l'immobilier s'envolent et la saturation touristique gagne.
Il est 7 h 00 du matin, un jeudi de juin. La houle, persistante, rythme d'une manière quasi-horlogère le paysage qui s'étire en contrebas de la côte des Basques. Descendre la centaine de marches qui sépare Biarritz de l'océan est un plaisir qui ne se boude pas. À contre-courant, une poignée de silhouettes, planche à la main, remonte sans un bruit, la tête encore anesthésiée par l'endorphine créée durant les 90 minutes de glisse qui viennent de s'achever.