Par Pierre-Guy Veer.
Dans le monde politique, la fin justifie souvent les moyens. Ainsi, pour l’œil averti une apparente bonne nouvelle en cache une autre souvent pire.
C’est donc sans surprise que l’Union européenne a temporairement suspendu son projet de taxe numérique, une attaque à peine voilée contre les géants américains comme Amazon et Google.
Évidemment, tout non-vote sur une augmentation d’impôt ou de taxe est la bienvenue. Après tout, la totalité des impôts est payée par les individus. Que ce soit directement par des prix plus élevés sur les « péchés » ou indirectement via une activité économique ralentie – les incitatifs importent toujours – on compte sans doute sur les doigts de la main le nombre de fois où une augmentation d’impôts fut un bien net pour la société.