Des centaines de millions de pratiquants méritent d'être représentés Par Aurélien Bayard La France n'en veut pas ? Très bien, mais n'en dégoûtons pas les autres !Prenons de la hauteur et ne parlons pas sous le coup de l’émotion. Notre absence dans cette compétition depuis 25 ans, notre élimination piteuse face au Japon et le cirque pour composer une équipe potable poussent surtout à vouloir les Bleus en dehors des Olympiades. Alors qu’en réalité, nous étions même prêts à jouer les footix derrière notre télé en cas de chance d’une médaille olympique. Autre problème : notre histoire d’amour avec cette compétition bâtarde n’a jamais commencé dans l'Hexagone. Hormis le titre de 1984, les plus lourdes défaites internationales des Bleus, ça se passe aux JO. Tel l’amoureux éconduit, nous préférons dorénavant traiter notre ancienne conquête avec dédain et lui trouver tous les défauts du monde. Il suffira d’un exploit comme ceux du Nigeria 1996, du Cameroun 2000 ou de l’Argentine de Bielsa en 2004 pour transformer le snobisme actuel en passion dévorante.