Corneille Naanga, président de la Ceni
A la suite de l’adoption de la loi sur la CENI qui a réaffirmé la mainmise de la majorité sur l’organisation des élections, la déception est grande au sein de la Société civile. Des mois de travail et de lobbying se sont soldés par un retentissant échec. Tous ceux qui fondaient leurs espoirs sur une CENI neutre, impartiale et apolitique en sont revenus et sont tombés de haut.
Cette situation est d’autant plus désolante que lors des concertations ayant abouti à la création de l’Union Sacrée suite au divorce fracassant entre l’UDPS et les FCC, le Président Tshisekedi avait pris l’engagement de veiller à ce que le processus électoral soit crédible. Or, sous sa dictée, la nouvelle majorité des députés a tout simplement reconduit l’ancienne loi en lui apportant des amendements mineures. « Cette loi est juste une petite réformette qui consolide le pilotage de la CENI par la majorité au pouvoir », s’insurge