« Les gens ont besoin qu’on les écoute et d’actions concrètes », a-t-elle réagi face à cette
« inquiétante » démobilisation des électeurs.
Chef d’entreprise et mère de deux garçons, elle a débuté en politique lors des élections municipales du Mans (Sarthe) en 2014.
« Elle a gagné sur son nom, avec son équipe et son projet », souligne Bruno Retailleau, venu la féliciter devant une nuée de caméras.
«
Elle ressemble profondément aux Ligériens : elle a le goût des autres, d’entreprendre, elle est combative et c’est une femme de terrain. »
L’union de la gauche n’aura donc pas créé la surprise en Île-de-France, où l’abstention a été particulièrement forte – de l’ordre de 67 %. C’est Valérie Pécresse, présidente sortante (ex-LR, Libres !) et arrivée en tête au premier tour, qui l’emporte lors du second tour des élections régionales. Selon les estimations, elle réunit entre 44,1 et 45,5 % des suffrages, devant le candidat écologiste Julien Bayou, à la tête de la liste de la gauche unie qui rassemble 32,5 à 34,6 % des voix.
Loin derrière, les candidats du Rassemblement national et de La République en marche ne se démarquent pas des mauvais scores de leurs partis dans l’ensemble des régions. Le numéro 2 du Rassemblement national, Jordan Bardella, recule même d’un point au moins par rapport au premier tour, avec entre 11,5 % à 11,8 % des suffrages. Le candidat de la majorité, Laurent Saint-Martin, arrive, lui, en quatrième position, avec 9,5 % à 10,5 %.