"Nous avons décidé de militer pacifiquement pour faire échouer ce projet (du président Saied) et nous appelons le président à revenir sur cette décision", a indiqué à l'AFP Noureddine B'Hiri, un dirigeant du parti d'inspiration islamiste Ennahdha.
Pour ce responsable, "le pays a besoin d'une solidarité nationale" et pas de "provoquer des affaires conflictuelles divisant la société (...) et qui isolent la Tunisie au niveau international".
Dans un communiqué, Ennahdha s'est dit "prêt à la tenue d'élections législatives et présidentielle anticipées simultanées afin de garantir la protection du processus démocratique et d'éviter que tout retard ne serve de prétexte au maintien d'un régime autocratique".